
Après une revalorisation de +2,6% des minima de branche précédemment acquise pour 2022, la grille des rémunérations, sur décision unanime des partenaires sociaux, évoluera à nouveau de +2,9%, soit une augmentation cumulée de 5,5% pour cette même année. Par ailleurs, le taux de l’indemnité de transport conventionnelle, déjà révisé en début d’année, est porté à un niveau supérieur, soit +27%.
Ces nouveaux accords constituent un effort conséquent des entreprises de œuvrent pour l’intérêt général, malgré les difficultés qu’elles rencontrent dans le contexte actuel (flambée desprix de matières premières, etc., fait valoir le camp patronal. Président de la Fédération des entreprise de propreté (FEP), Philippe Jouany (photo) insiste : « notre secteur se trouve confronté à une injonction paradoxale entre les exigences, notamment en termes de RSE des clients et une politique low cost des donneurs d’ordre. Ces revalorisations doivent se répercuter dans le prix des prestations des contrats »
De leur côté, les syndicats ne veulent pas en rester là. La CFDT réitère sa demande pour les prochaines négociations qui s’ouvriront fin juillet pour obtenir une augmentation substantielle « qui prenne en compte l’engagement et le dévouement de ces salariés essentiels (près de 550 000 personnes) qui ont toujours répondu présent avant, pendant et après la crise sanitaire ».