
Le plan de bataille de la branche Accidents du travail-Maladies professionnelles repose sur deux piliers. Primo, renforcer la prévention des risques pour mieux protéger les salariés. Secundo, muscler la relation de service avec tous les publics
Après une année 2020 marquée par une mobilisation sur les enjeux liés au Covid-19, la branche AT/MP a repris pleinement le déploiement de ses programmes de prévention de trois risques professionnels majeurs : les troubles musculosquelettiques (TMS), les produits chimiques et les chutes. Afin d’aider les plus petites entreprises à réaliser leur évaluation des risques, leur document unique et à construire leur plan de prévention, l’INRS et l’Assurance Maladie – Risques professionnels proposent une collection d’outils en ligne, déclinés par secteur d’activité ou par métier. Ils sont enrichis d’une série de conseils pratiques adaptés aux besoins de ces entreprises.
De son côté, l’INRS a poursuivi son activité de formation à la santé et sécurité au travail : en formation initiale, plus d’un million d’élèves et apprentis ont reçu un enseignement en sécurité au travail, et en formation continue, 1 205 475 stagiaires ont été formés et 32 844 formateurs certifiés en 2021. En outre, représentant de la branche à l’international, Eurogip a contribué à deux bases de données européennes : l’une sur les ressources pratiques disponibles pour mieux faire connaître les troubles musculosquelettiques et aider les entreprises à prévenir ces risques, l’autre sur les indicateurs des systèmes de suivi et de contrôle de la santé-sécurité au travail.
Au 31 décembre 2021, près de 60 % des entreprises s’étaient inscrites au compte AT/MP sur net-entreprises.fr (90 % d’entreprises d’au moins 10 salariés, et un peu moins de 50 % de moins de 10 salariés).
Près d’un million de déclarations d’accidents du travail (DAT) ont été faites en ligne par les employeurs en 2021, via le service e-DAT sous net-entreprises.fr. Tous les délais d’instruction nécessaires à la reconnaissance de l’origine professionnelle des sinistres, par les caisses primaires d’assurance maladie, a diminué comparativement à 2020.