
Stimulus, un des principaux cabinets spécialisés en santé psychologique au travail et en prévention des risques psycho-sociaux, publie ce 17 février le bilan 2022 de son programme d’assistance aux employés, alias Stimulus Care Services.
Concernant les demandes de soutien psychologique. En 2022, Stimulus Care Services, qui propose une mise en relation directe avec un psychologue 7j/7 et 24h/24 (par téléphone, tchat, mail, ou visio), a accompagné quelque 8 900 bénéficiaires lors de 22 210 entretiens. « Ces chiffres traduisent un retour à la normale après deux années marquées par les impacts psychologiques de la crise sanitaire. On avait alors une hausse exponentielle du nombre d’entretiens : 37 000 en 2020 et jusqueà 41 000 en 2021, contre 22 500 en 2019.
«Cela s’explique par deux facteurs : la fin du pic de la pandémie bien entendu, mais aussi le fait que les entreprises sont aujourd’hui davantage sensibilisées et préparées à la bonne prise en charge, en termes de prévention notamment, de la santé psychologique de leurs salarié.es », ajoute Emmanuel Charlot, DG de Stimulus France.
Le bilan souligne par ailleurs une évolution des modalités de contact et de suivi ont fortement évolué. « Non seulement les salariés sont désormais moins réticents à faire appel à un psychologue, et comprennent l’importance de prendre soin de leur santé mentale dès que le besoin s’en fait sentir, mais ils sont aussi beaucoup plus décomplexés sur le sujet. Ce n’est plus un sujet tabou», analyse Victoria Tchakmazian, responsable du pôle soutien psychologique.
Stimulus Care Services propose également aux salarié.es des entreprises clientes un accompagnement social afin de les aider à faire face aux difficultés liées à la famille, au handicap, au logement, à la santé ou au travail. Le pôle d’accompagnement social a connu une forte augmentation de ses activités en 202. Le nombre de salarié.es accompagné.es a enregistré une croissance de près de 20% ; le nombre d’appels entrants augmenté de 27%, et les interventions de 25%. Principaux motifs : logement (33%), ennuis administratifs (27%) et difficultés budgétaires (20%)«Cela s’explique par plusieurs facteurs : tout d’abord, les systèmes d’aides subsidiaires mis en place lors de la crise sanitaire se sont arrêtés. La guerre en Ukraine et la flambée des prix de l’énergie d’abord, puis d’un certain nombre de denrées alimentaires de première nécessité ensuite, ont empiré des situations déjà critiques», explique Laurence Richard-Khounchef, Responsable des pôles social et qualité de vie au travail .