
Jean-Marc Chery, PDG de STMicroelectronics (photo), a vu atterrir sur son bureau un courrier soigné des syndicats CGT et CAD de l’entreprise. Ils estiment que l’augmentation concédée cette année au personnel en France (entre 2,4 et 2,6%), « est bien trop insuffisante par rapport au contexte économique inflationniste et ne tient absolument pas du tout compte des très bonnes perspectives comme des excellents résultats de notre entreprise sur plusieurs années ». Les intéressés demandent donc au big boss de rouvrir les négociations annuelles obligatoires (NAO 2022 « dans les plus brefs délais ».
Toutefois, les autres syndicats, notamment FO, CFDT et CFE-CGC se tiennent à l’écart, préférant implicitement attendre les rounds 2023. La direction n’a pas encore fait connaître sa réponse.