
Les risques psychosociaux reviennent en force dans les préoccupations des DRH, des salariés et des syndicats. Une enquête d’ADP a récemment tiré la sonnette d’alarme. On y apprend que près des deux tiers des salariés français subissent un stress régulier au travail. Ce taux est en augmentation de 9 points par rapport à la période pré-pandémique.
De son côté, la Société de médecine et de santé au travail de Strasbourg va consacrer sa Journée d’automne, le 17 octobre prochain au thème du burn-out. Trois experts -Isabelle Gernet, Emmanuel Gourmet, et Olivier Putois- décortiqueront trois approches du burn-out : la psychodynamique du travail, la psychanalyse et les TCC.
Dans le même temps, la Fédération des intervenants en risques psychosociaux (Firps) publiera la semaine prochaine un livret qui formule des recommandations aux entreprises, notamment sur l’impact du télétravail sur la santé mentale des travailleurs. Sachant que les principales causes de stress sont, selon l’enquête ADP, des journées de travail jugées trop longues (24 %), des responsabilités accrues depuis la crise sanitaire (22 %), des craintes liées à la sécurité de leur emploi (20 %). Par ailleurs, plus d’un télétravailleur sur deux interrogés pense que les managers sont moins susceptibles de repérer les membres de leur équipe qui font face à des problèmes de charge de travail, de stress ou de santé mentale lorsque l’activité professionnelle est exercée à domicile plutôt qu’au bureau.