
L’Unsa réunit son congrès (8e du genre) à Dijon du 6 au 8 juin. Près de 1200 délégués, auditeurs et partenaires se retrouvent au Palais des congrès de la ville pour échanger et débattre. En plénière ou dans le cadre d’ateliers-échanges et forums. Il sera question des orientations et des priorités du syndicat pour les quatre prochaines années. Dans un autre registre, le conseil national du mouvement, composé des représentants des organisations adhérentes dans le cadre des pôles d’activité, des unions régionales, des membres du secrétariat national, auxquels s’ajoutent des représentants des regroupements transversaux, élira une nouvelle équipe dirigeante.
L’Unsa se veut offensive. Les congressistes rejoints par les militants locaux, manifestent contre la réforme des retraites dans les rues de Dijon ce 6 juin. L’organisation joue aussi la carte de l’international. Plusieurs représentants de syndicats européens, ukrainiens ou encore de la Confédération européenne des syndicats (CES) interviendront à la tribune.
Les effectifs de l’Unsa son estimés à 200.000 adhérents dont 20.000 retraités. Le syndicat présente la particularité de ne pas être organisé en confédération. On parle ici de « pôles professionnels », dont certains ne fonctionnement même pas comme des fédérations. Il s’agit des composantes : fonction publique , de loin la plus puissante ; agriculture, agro-alimentaire ; banques, assurances et sociétés financières ; commerces, hôtellerie et tourisme ; audiovisuel, communication, information, spectacle ; industries et construction ; services et activités diverses ; sport, santé, social et activités connexes ; transports et équipement. Ce choix de souplesse et de liberté d’action revendiqué par l’organisation que dirige Laurent Escure (photo).