Le ministre du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, Olivier Dussopt,  a présenté en conseil des ministres, le 19 octobre, la deuxième phase du plan visant à résorber les tensions de recrutement. Lequel avait été initié il y a tout juste un an.

Cette deuxième étape prévoit la constitution de viviers de demandeurs d’emploi immédiatement disponibles dans chaque agence « pour répondre plus rapidement et plus systématiquement au besoin de compétences des entreprises ». Les métiers en tension seront définis bassin d’emploi par bassin d’emploi. Sachant que les secteurs du médico-social, des transports et des hôtels-cafés-restaurants, qui connaissent des difficultés importantes, sont privilégiés.

 

Dans le même temps, Pôle emploi est appelé à « poursuivre les contrôles de la recherche d’emploi en les ciblant sur les métiers en tension ». Au moins 500 000 contrôles seront réalisés en 2023 dont 60 à 70 % sur les métiers en tension.

 

Dans un autre registre, dixit le ministère du Travail, « une série de plans sectoriels continuera à être déployée au cours des prochains mois avec les branches professionnelles ». Ils comportent des engagements concrets des branches pour négocier en vue d’améliorer l’attractivité de leurs métiers. Ils seront régulièrement annoncés tout au long des prochains mois.

 

Le plan d’octobre 2021 – centré sur des formations au plus près des besoins des entreprises et doté de 1,4 Md€, était centré sur le chômage de longue. Selon le ministère, il a  permis de réduire le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée de 280 000 (- 19 %) et le nombre de demandeurs d’emploi de très longue durée de 146 000 (- 19 %). Ils sont au plus bas depuis près de dix ans.