Travail à distance : et vous, quel collaborateur  connecté êtes-vous ?

Selon une étude que publient la plateforme de conduite de changement Lecko et le cabinet cogx spécialisé dans l’accompagnement humain des organisations, près  de 10% des collaborateurs sont exposés dans la durée à des risques de surcharge mentale et de fatigue. Ceux-là sont noyés sous une quantité excessive de messages électroniques et de réunions.

 

Lecko et CogX quantifient le phénomène en France. Ils ont analysé 2 années d’activités de 20 000 utilisateurs de Microsoft 365, l’application bureautique la plus répandue en entreprise, afin d’objectiver les rythmes de travail dans ce contexte post-covid.  L’étude ne tient pas seulement compte des personnes qui officient dans un bureau, elle inclut d également es employés de terrain. Les s constatations directes ont été rapprochées des études en sciences cognitives pour évaluer les impacts sur les collaborateurs : baisse d’efficacité, perte de motivation, du goût du travail et des liens sociaux, jusqu’au burnout.

 

Résultat : le risque de surcharge est avant tout structurel, c’est-à-dire inhérent à l’organisation du travail, causé parun volume excessif d’informations à traiter à travers des réunions et des échanges durant la journée. Ces situations à risque peuvent également provenir de comportements plus isolés, voire d’organisation personnelle, sans être volontaire, qui relève de la difficulté à délimiter sa journée de travail. Lecko et Cogx identifient trois profils de travailleurs ayant un fil électronique à la patte.

Primo, l’hyperconnecté : il envoie au moins un mail en dehors des heures  habituelles de travail (8h-20h) et participe à 15 réunions dans le trimestre en dehors des plages 8h-12h et 14h-18h. L’hyperconnecté réalise en moyenne 188 heures de réunions par trimestre et envoyer des mails sur une plage moyenne de 9,2 heures. Il représente 10% du panel. Secundo, l’intermédiaire. Il  interagit ponctuellement en dehors des heures usuelles de travail et affronte des pics d’activité. Il représente 75% de l’échantillon. Tertio, le Zen. Il  interagit uniquement durant les heures usuelles de travail. Il représente 15% de la population concernée.