Pour le syndicat CFE-CGC d’Orange, « l’Etat actionnaire « doit prendre ses responsabilités « pour contraindre La banque Postale à racheter Orange Bank. Le groupe a plutôt retenu l’offre de BNP Paribas. Le syndicat explique : « l’Etat doit avoir à cœur l’organisation d’un pôle de services numériques solide et pérenne, au service de la souveraineté numérique de notre pays. Actionnaire à 100% de La Poste au travers de ses différentes composantes, il détient des activités concurrentes ou complémentaires de celles d’Orange ».
Dans le sillage de cette délicate opération de désengagement, le groupe de téléphonie et de services numériques connaît de fortes turbulences. Orange Bank est agité par des arrêts de travail collectifs. En outre, plusieurs centaines de collaborateurs ont manifesté devant le siège. Ils ne se fient pas aux promesses de reclassements internes. « Prétendre au reclassement des 700 collaborateurs, dont 200 à Amiens dans les métiers de la banque, apparait comme une pure tromperie. Il y a quelques semaines, Orange Business annonçait un plan de départs volontaires sans aucune proposition de reclassement », souligne la CFE-CGC.