L’organisation qui fédère les professions libérales se dit « particulièrement scandalisée » par la perspective d’un renforcement des testings, assortis de pénalités contre les entreprises reconnues coupables de discrimination à l’embauche. La méthode viserait à stigmatiser les employeurs, selon elle. Le but du gouvernement serait de « détourner l’attention sur l’inefficacité » de sa politique.
A la place, l’UNAPL suggère de créer un climat économique propice à l’activité des entreprises, et d’alléger les charges fiscales. Elle dit avoir formulé « de nombreuses propositions pragmatiques et d’application immédiate afin de soutenir la création d’emplois dans les TPE libérales où d’importants gisements ont été identifiés. Celles-ci sont, pour la plupart, restées lettre morte. »
Les premières victimes de la discrimination ne seraient autres que les TPE, et plus particulièrement les TPE libérales. Elles en veulent pour preuve « une politique économique qui aggrave leur situation. L’insécurité législative et réglementaire qui entoure les professions libérales, le fléchage des principales mesures fiscales et sociales en direction des grandes entreprises ».