Impostures : employeurs, pensez-vous à vérifier le pedigree des candidats que vous recrutez ?

La start-up EveryCheck, spécialiste du contrôle des CV et diplômes avant embauche alerte sur la recrudescence des titres usurpés. L’entreprise qui effectue près de 50.000 vérifications par an à la demande de quelque 200 clients, dévoile des cas typiques récemment détectés. Ils prouvent que les imposteurs osent tout.

1. Le candidat qui utilise des homonymes pour gonfler son CV

Dans le secteur bancaire, un candidat présentait un parcours très flatteur , assorti d’un diplôme d’une grande école. En apparence, le candidat semblait bien diplômé. Il s’est avéré qu’une autre personne du même nom que lui avait effectivement suivi la prestigieuse formation, mais ça n’était pas lui. Les dates de naissance ne correspondaient pas. Le petit fûté avait eu l’idée de chercher des homonymes diplômés de l’école.

 

2. Un faux diplôme certifié par une personne déjà décédée

Dans le cadre d’une création d’entreprise, les futurs associés ont souhaité faire contrôler leurs diplômes respectifs. R&ésultat : l’un des trois aspirants entrepreneurs revendiquait un diplôme délivré à une date où il se trouvaiut en détention. En outre, le signataire de la fausse attestation était décédée à la date de délivrance du diplôme.!

 

3. Un diplôme de 2020 justifié par un relevé de notes de 2018

Pour justifier de l’obtention de sa licence de droit obtenue prétendument en 2020, un candidat à un poste de juriste a fourni un relevé de notes.de 2018. La ficelle était trop grosse. Contactée, l’université mentionneée a confirmé les soupçons.

 

« Vérifier les CV avant embauche devient une nécessité pour les employeurs Une mauvaise embauche revient en moyenne à 6500€ minimum à l’entreprise, sans même parler du besoin en conformité ou du risque légal dans de nombreux secteurs (sanitaire et social, médical, encadrement d’enfants, secteur bancaire etc.). Selon EveryCheck, 12% des CV vérifiés présentent au moins une information frauduleuse majeure. Le nombre de sites proposant des faux diplômes à l’achat est en augmentation. « La vérification de références permet donc aux entreprises de gagner en sérénité., notre solution permet de lutter contre ce fléau pour un budget très raisonnable en regard du risque d’embauche d’un salarié malhonnête » commente Yohan Zibi, patron de la start-up.