Just Eat va licencier des livreurs salariés

L’éthique a ses limites. Just Eat, seule plateforme de livraison de repas à salarier ses livreurs, s’apprête à licencier une partie d’entre eux.  Faire preuve d’éthique et  respecter les droits sociaux des travailleurs ne suffit pas, il faut un modèle économique viable et durable.  Les licenciements annoncés le 12 avril dernier aux représentants du personnel concernent 20 villes.

 

Justeat va se concentrer sur une poignées de les métropoles Paris, Marseille, Lyon, Roubaix, Lille, Strasbourg et  Toulouse. A l’inverse, l’entreprise ferme ses portes à Bordeaux, Dijon, Remis, Grenoble, Rouen, le Havre, Montpellier, Clermont-Ferrand, Orléans, Metz, Nantes, Toulon, Angers, Nice, Annecy, Nancy, Mulhouse, Rennes, Tours, Limoges.

 

Les salariés des autres villes seraient licenciés ou se verraient proposer un reclassement. Pour l’instant, rien n’est acté, dit le représentant de la CGT. Très actif sur le dossier, il annonce la couleur :  » la CGT. n’accompagne pas les licenciements, elle les combat. Avec les salariés, nous saurons créer les conditions de la lutte pour sauvegarder les emplois « .