FO Métaux et la fédération de la Métallurgie CFE-CGC qui pèse 53% des voix dans cette catégorie, sont les premiers signataires de l’accord sur la revalorisation des minima de la grille des rémunération  des ingénieurs et cadres de la Métallurgie applicable en 2022. Il  prévoit une revalorisation des minima de 3,1%. C’est nettement au-dessus du seuil  2,5% que l’UIMM ne voulait pas franchir au début des tractations. Les enchères sont montées à 2,7% , puis à 2,9%, avant le compromis final de 3,1% trouvé le 18 mars, au terme de la quatrième séance de négociation.

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Cela  « permet de protéger le pouvoir d’achat des ingénieurs et cadres en 2022, en particulier pour ceux qui sont «poussés» par les minima conventionnels et d’éviter un décrochage par rapport aux minima qui entreront en vigueur début 2024, dans le cadre de la nouvelle convention collective » considère FO Métaux.

 

A la demande la CFE-CGC,Métallurgie,  deux clauses ont été intégrées à l’accord. primo, un rendez-vous anticipé, dès la fin de cette année, pour les négociations des salaires minima hiérarchiques (SMH) des Ingénieurs et Cadres  pour 2023 , sur la base d’un bilan économique 2022. Secundo, l’engagement  de l’UIMM d’ouvrir dès le 1er trimestre 2023 une négociation sur la nouvelle grille unique de classification applicable en 2024.